Vous souhaitez changer d’activité et devenir votre propre patron ? Dans une société en mutation professionnelle constante, l’entrepreneuriat séduit de plus en plus. La carrière salariée « sécurisée », avec des revenus stables et des échelons gravis méticuleusement n’attire plus autant qu’avant. Le monde du travail se transforme progressivement et offre moins de certitudes sur l’avenir. Dans ce contexte, de plus en plus de français se lancent dans l’entrepreneuriat (ils étaient 8,2 millions à faire ce choix en 2016). Pour construire méthodiquement son projet de création d’entreprise et sécuriser un lancement réussi, il est nécessaire s’interroger. Voici 6 questions à vous poser avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat.

Si on parlait de votre projet ?
Intéressé(e)

1 – Ai-je les qualités nécessaires pour devenir entrepreneur ?

Il n’existe pas de profil spécifique pour réussir en tant qu’entrepreneur. Pour commencer, en vous montrant pragmatique, persévérant, créatif, bon communicant et en maîtrisant quelques ficelles commerciales, vous disposez déjà de bons atouts pour réussir.

On ne naît pas entrepreneur, on le devient à force de travail et de ténacité. Pour cela, vous devez croire à chaque instant en ce que vous faites.

Cependant, on distingue bien quelques caractéristiques communes à la plupart des entrepreneurs : ne pas avoir peur de de l’échec, être résistant face aux épreuves, savoir gérer le stress et être capable de fournir beaucoup d’efforts en sachant que les résultats peuvent arriver sur le long terme.

2 - Quel est mon objectif ?

Lorsque vous vous lancez dans l’entrepreneuriat, vous devez définir vos objectifs professionnels et personnels, puisque cet engagement aura forcément un impact sur ces deux facettes de votre vie.

Vos objectifs constituent le moteur qui vous pousse à vous lever tous les matins. Vous devez donc vous demander quelle est votre vision à moyen terme.

Est-ce qu’il s’agit d’avoir un impact positif sur le quotidien des gens ? De réaliser un chiffre d’affaires suffisant pour prendre le temps de profiter de la vie ? Souhaitez-vous monter votre activité seul(e), ou faire partie d’un réseau encore plus grand et prendre part à son développement ?

Les réponses à ces questions vous permettront non seulement de déterminer si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat mais aussi quel type d’entreprise vous souhaitez créer.

3 - Quels sont mes points forts ?

Avant de vous lancer, vous devez connaître vos qualités, savoir-faire et compétences. Pas besoin d’effectuer un bilan de compétences complet, prenez juste quelques minutes pour noter sur une feuille ce que vous savez faire, ce que vous avez accompli et ce que vous souhaitez améliorer.

Identifier vos points forts permet de mieux cibler vos compétences déjà acquises (comptabilité, commerce ou management) et celles qu’il vous faudra acquérir. De nombreux dispositifs existent pour vous former et vous accompagner afin d’atteindre vos objectifs (organismes de formation, entreprises partenaires, etc.).

4 - À quelle problématique je réponds ?

Simon Sinek, auteur et conférencier britannique, explique que le plus important lorsque vous vous lancez n’est pas le “comment” mais le “pourquoi”.

La création d’une entreprise doit être conçue comme une réponse à un besoin identifié. C’est la condition sine qua non pour que votre projet dispose d’un réel potentiel.

Vous devez connaitre votre marché, vos cibles et leurs attentes. Cela vous permettra non seulement d’être pertinent dans votre offre, mais aussi de déterminer un positionnement qui vous différenciera de la concurrence.

Vous pouvez aussi devenir votre propre patron, en choisissant de le faire sous l'égide d'une marque préexistante. L'important dans ce cas est de s'assurer de la solidité de la marque et du dispositif d'accompagnement proposé.  

5 – De quels moyens financiers je dispose ?

Bien sûr, il faut prévoir un matelas financier pour vous lancer confortablement, mais chaque expérience est différente et des accompagnements existent au moment du démarrage.

Certains entrepreneurs investissent une partie de leurs finances personnelles et peuvent également souscrire un prêt auprès de leur banque. Des aides comme l’Accre (aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise) peuvent s’avérer très utiles, si vous étiez récemment inscrite(e) à Pôle Emploi.

Renseignez-vous aussi selon votre projet sur les fonds à prévoir. Avec AXA, par exemple, si vous souhaitez devenir indépendant, vous n’avez pas forcément besoin de capitaux pour débuter.

AXA propose notamment de compléter les revenus lors des premières années d’activité en tant qu’Agent Général pour faciliter le lancement d’activité. Un bon moyen de se lancer dans l’entrepreneuriat en limitant les risques ! 

6 - Quel statut juridique choisir ?

Le statut juridique dépend grandement de vos objectifs et ce que vous avez envie de faire. Il n’y a pas de mauvais choix, il faut simplement définir le statut juridique de votre entreprise en fonction de la vision que vous avez de votre activité à 3, 5 ou 10 ans.

Souhaitez travailler seul ou avec un associé ? Voici les principaux statuts :

●     Monter sa propre structure :  le statut d’entreprise individuelle (EI) est une forme simplifiée d’entreprise qui permet de démarrer sans capital de départ. Il n’est pas possible d’avoir d’associé(e).

●     Monter une entreprise avec un(e) associé(e) : la société anonyme (SA) est composée d’au moins deux actionnaires. Ses bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés. Il faut un capital social minimum de 37 000 €.

●     Monter une entreprise en parallèle d’une autre activité pour obtenir un complément de revenus : le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) est un régime simplifié dont le chiffre d’affaires est plafonné (70 000€ maximum pour les prestations de service).  

En vous adossant à une grande marque comme AXA, vous avez le choix entre différents types de statuts indépendants : en reprenant un portefeuille et en manageant une agence (sous la forme d’une SA ou EI), en construisant un portefeuille et une expertise en patrimoine (avec un statut d’EI), ou en travaillant à temps partagé en mettant en relation des personnes de votre réseau (en auto-entreprise). Pour en savoir plus sur le lancement en toute sérénité, rendez-vous ici !